Aller vers l'inconnu
-Baisse ton jeans aux genoux.
Tranquille mais assuré, le ton n'admet aucune discussion.Dans ma tête, les émotions se bousculent, les fantasmes se transformant brusquement en realité.
Comment j'en suis arrivée la.
Les idées totalement farfelues qui passent par la tête de deux filles, collocataires devenues copines, sont faites plutôt pour voir qui des deux est la plus téméraire tout en sachant bien que certains défis ne seront jamais vraiment mis en pratique.
-Baisse ton pantalon.
La phrase est répétée, sans impatience, comme avec la certitude que ses exigences vont être exaucées.
Nous sommes toutes les deux debout devant l'inconnue, d'âge moyen et bien habillée, absolument imperturbable dans son rôle. Même le fait que nous sommes venues à deux n'a provoqué aucune réaction apparente.
Pendant la discussion en chat, MadameX ( c'était son pseudo) a donné quelques indications sur le déroulement, mais sans s'attarder sur la tenue ni sur d'autres détails. J'ai donc choisi de mettre ce que je porte habituellement. Un jeans, un pull, comme si c'etait pour aller à l'université ou sortir bavarder avec les copines...sauf que là je me suis embarquée dans une experience très différente.
En montant les marches grinçantes des trois étages de l'immeuble où se trouve le bureau de MadameX ( oui, c'est bien un bureau, il n'y aucune indication sur la porte mais cela ressemble plutôt au cabinet d'une physiothérapeute ) mes jambes sont molles, le souffle me manque, le dernier moment pour revenir en arrière.... Pas un mot avec ma copine qui suit deux marches plus bas, de toute manière elle a déjà amplement exprimé ses doutes pendant le court voyage en autobus.
Tout se passe comme dans une espèce de rêve, sonner, entrer se retrouver devant une personne totalement inconnue. Et....devant l'inconnu.
Dés que je suis en sa présence, le souvenir de ce que j'ai dû faire pendant la discussion préparatoire me revient brusquement.
Je viens de dire qu'elle s'est limité a donner quelques indications sur le déroulement de la "rencontre" mais j'ai omis quelques autres choses.
La préparation
Madame X n'est plus une interlocutrice virtuelle. J'entend sa voix, je suis devant elle.
Quelque part derrière moi dans la pièce, ma copine se tient en retrait, impossible de chercher un réconfort dans son regard . Hésiter encore devient difficile.
La réalité sera encore plus intense et difficile que je ne l'avais imaginé....
Mais voilà, en nous confiant l'une à l'autre nos fantasmes les plus absurdes, une des deux ( moi ou elle, je ne sais plus) a évoqué la fessée.
Comme je passe plus de temps sur les tchat et autres sites du genre qu'à préparer les examens, j'ai eu l'idée de faire une brève recherche.
En deux clic j'ai trouvé plusieurs sites avec des forums aux titres plus ou moins bizarres. "Discipline domestique" (un peu trop couple de vieux) ,"Fesses rouges" (un peu inquiétant..) et d'autres plutôt comiques.
Comme je passe plus de temps sur les tchat et autres sites du genre qu'à préparer les examens, j'ai eu l'idée de faire une brève recherche.
En deux clic j'ai trouvé plusieurs sites avec des forums aux titres plus ou moins bizarres. "Discipline domestique" (un peu trop couple de vieux) ,"Fesses rouges" (un peu inquiétant..) et d'autres plutôt comiques.
Et puis, deux lignes en dessous sur le moteur de recherche, je tombe sur..."Deculottées". D'un coup, ce simple mot me remet à ma place, mon sourire se fige.
Les jours suivants, j'ai dialogué sur plusieurs sites avec des personnes qui se disaient prêtes à me faire découvrir cette pratique, et avec des femmes plutôt sympathiques qui m’ont aidé à comprendre mieux comment cela se passe. J'en ai parlé à ma copine et je lui ai montré quelques récits sur la fessée. J'ai vu sa perplexité sur cette idée , et mes arguments (genre: toute experience nouvelle aide à comprendre qui tu es, si on essaie pas on ne saura jamais, etc.) n'ont fait que renforcer ses doutes sur ma santé mentale.
Pourquoi alors se trouve t-elle maintenant ici, embarquée dans cette étrange expérience elle aussi? Tout simplement parce qu'elle n'a pas voulu me laisser aller seule à cette rencontre hasardeuse avec une inconnue.
Ce qui ne veut pas dire accepter de participer, elle est determinée à avoir uniquement un rôle d'ange gardien. De mon côté, le fait qu'elle m'accompagne a cette rencontre incongrue est certainement rassurant, voire indispensable.
Les jours suivants, j'ai dialogué sur plusieurs sites avec des personnes qui se disaient prêtes à me faire découvrir cette pratique, et avec des femmes plutôt sympathiques qui m’ont aidé à comprendre mieux comment cela se passe. J'en ai parlé à ma copine et je lui ai montré quelques récits sur la fessée. J'ai vu sa perplexité sur cette idée , et mes arguments (genre: toute experience nouvelle aide à comprendre qui tu es, si on essaie pas on ne saura jamais, etc.) n'ont fait que renforcer ses doutes sur ma santé mentale.
Pourquoi alors se trouve t-elle maintenant ici, embarquée dans cette étrange expérience elle aussi? Tout simplement parce qu'elle n'a pas voulu me laisser aller seule à cette rencontre hasardeuse avec une inconnue.
Ce qui ne veut pas dire accepter de participer, elle est determinée à avoir uniquement un rôle d'ange gardien. De mon côté, le fait qu'elle m'accompagne a cette rencontre incongrue est certainement rassurant, voire indispensable.
A ce moment, je ne mesure pas encore combien cela sera embarrassant qu'elle soit témoin de cette experience.
-Baisse ton pantalon.
La phrase est répétée, sans impatience, comme avec la certitude que ses exigences vont être exaucées.
Nous sommes toutes les deux debout devant l'inconnue, d'âge moyen et bien habillée, absolument imperturbable dans son rôle. Même le fait que nous sommes venues à deux n'a provoqué aucune réaction apparente.
Pendant la discussion en chat, MadameX ( c'était son pseudo) a donné quelques indications sur le déroulement, mais sans s'attarder sur la tenue ni sur d'autres détails. J'ai donc choisi de mettre ce que je porte habituellement. Un jeans, un pull, comme si c'etait pour aller à l'université ou sortir bavarder avec les copines...sauf que là je me suis embarquée dans une experience très différente.
En montant les marches grinçantes des trois étages de l'immeuble où se trouve le bureau de MadameX ( oui, c'est bien un bureau, il n'y aucune indication sur la porte mais cela ressemble plutôt au cabinet d'une physiothérapeute ) mes jambes sont molles, le souffle me manque, le dernier moment pour revenir en arrière.... Pas un mot avec ma copine qui suit deux marches plus bas, de toute manière elle a déjà amplement exprimé ses doutes pendant le court voyage en autobus.
Tout se passe comme dans une espèce de rêve, sonner, entrer se retrouver devant une personne totalement inconnue. Et....devant l'inconnu.
Dés que je suis en sa présence, le souvenir de ce que j'ai dû faire pendant la discussion préparatoire me revient brusquement.
Je viens de dire qu'elle s'est limité a donner quelques indications sur le déroulement de la "rencontre" mais j'ai omis quelques autres choses.
La préparation
Plusieurs conversations en tchat ont eu lieu. La première trompeusement facile, une discussion relativement cordiale et désinvolte, avec quelques questions sur mon âge et ma forme physique, le ton faisant presque penser à une sorte de ‘coach’ sportif.
Lors de la deuxième conversation quelques jours plus tard, les questions sont devenues plus précises, presque un entretien préliminaire: mon attitude, mon caractère, comme si elle sondait plus en profondeur ma personnalité et mes motivations. Les choses on brusquement changé après une heure de conversation: une requête très directe m'est tombée dessus comme un coup de vent glacial.
Lors de la deuxième conversation quelques jours plus tard, les questions sont devenues plus précises, presque un entretien préliminaire: mon attitude, mon caractère, comme si elle sondait plus en profondeur ma personnalité et mes motivations. Les choses on brusquement changé après une heure de conversation: une requête très directe m'est tombée dessus comme un coup de vent glacial.
Les lignes apparaissent rapidement sur la fenêtre du chat:
-Quel est ton habillement actuel de la taille aux pieds, en détail.
Ça change tout de suite l'atmosphère de la discussion, je fait de mon mieux pour répondre sans me douter de ce qui va suivre, en détaillant mon pantalon et mes baskets. Ce qui n'est manifestement pas suffisant à en juger par les prochaines lignes qui apparaissent sur l'ecran :
- la question était description détaillée, ce qui veut dire sous-vêtement aussi.
Je sens un certain énervement monter en moi, mais il faut jouer le jeu. Pendant que j'hésite , la question est repêtée avec plus de precision:
- type ( culotte/ string/ shorty) matiere, couleur, taille.
Il ne me reste plus qu'a répondre éxactement.
S'en suivra quelques autres questions, si je suis seule dans mon appart, et quelques secondes aprés une requête brève et directe:
-Baisse ton pantalon aux chevilles et ta culotte aux genoux. Prends-toi en photo en montrant tes fesses et mets-la ici.
Prise de panique je fait semblant de ne pas avoir lu. Aprés quelques minutes, la requête se fait impérative: "Pantalon et culotte baissés, ce n'est pas difficile à comprendre."
Je n'ai pas d'autre choix que m'éxécuter ou laisser tomber. Je ne vois aucune manière de tricher et même pas possible de montrer une photo prise sur le Net. Mes mains vont machinalement déboutonner mon pantalon qui tombe d'un seul coup à mes pieds.
Mon interlocutrice n'écrit plus rien, comme si elle attendait avec la certitude que je me plie à sa volonté.
La culotte suit le même chemin, en m'exposant a l'embarras de cette situation, debout déculottée devant mon ordinateur. J'arrive tant bien que mal a me faire ce "selfie" requis. Il ne me reste que le transférer sur l'ordinateur, et.... faire un clic pour le télécharger sur le chat.
-Baisse ton pantalon aux chevilles et ta culotte aux genoux. Prends-toi en photo en montrant tes fesses et mets-la ici.
Prise de panique je fait semblant de ne pas avoir lu. Aprés quelques minutes, la requête se fait impérative: "Pantalon et culotte baissés, ce n'est pas difficile à comprendre."
Je n'ai pas d'autre choix que m'éxécuter ou laisser tomber. Je ne vois aucune manière de tricher et même pas possible de montrer une photo prise sur le Net. Mes mains vont machinalement déboutonner mon pantalon qui tombe d'un seul coup à mes pieds.
Mon interlocutrice n'écrit plus rien, comme si elle attendait avec la certitude que je me plie à sa volonté.
La culotte suit le même chemin, en m'exposant a l'embarras de cette situation, debout déculottée devant mon ordinateur. J'arrive tant bien que mal a me faire ce "selfie" requis. Il ne me reste que le transférer sur l'ordinateur, et.... faire un clic pour le télécharger sur le chat.
Hésitation. Je suis sur le point de me montrer culotte baissée devant une inconnue. C'est mille fois plus compromettant que se montrer en chat plus ou moins nue dans une pose savamment choisie et retouchée avec tous les filtres possibles.
Clic.
Une longue minute d'attente plus tard, MadameX se contente de dire que cela peut suffire pour le moment, sans daigner faire d'autres commentaires.
Affronter la réalité
Clic.
Une longue minute d'attente plus tard, MadameX se contente de dire que cela peut suffire pour le moment, sans daigner faire d'autres commentaires.
Affronter la réalité
Madame X n'est plus une interlocutrice virtuelle. J'entend sa voix, je suis devant elle.
Quelque part derrière moi dans la pièce, ma copine se tient en retrait, impossible de chercher un réconfort dans son regard . Hésiter encore devient difficile.
La réalité sera encore plus intense et difficile que je ne l'avais imaginé....
Une sonnerie me fait sursauter, ça ne peut pas être mon iphone vu qu'il m'avait été indiqué de l'éteindre avant d'entrer. Pendant que la femme répond, je profite de cette providentielle interruption pour jeter un coup d'œil autour de moi. En plus du bureau derrière lequel elle est assise, il y a un petit lit genre ceux utilisés par les chiropracteurs et autres masseurs et quelques tapis semblables à ceux que j'utilise pour faire mon yoga. Un coup d'œil à mon amie ne me permet pas de comprendre ce qui lui passe par la tête, elle semble figée en attente de ce qui va arriver.
Sans même interrompre la conversation avec son interlocuteur ( ou interlocutrice…), Madame X s'adresse à moi:
"Ouvre ton jeans, on est entrain de perdre du temps"
Le piège dans lequel je me suis mise volontairement se referme sur moi...il ne me reste plus qu'à faire ce qu'on me dit. Les doigts tremblants, je défait le bouton de mon jeans.
Au cours des entretiens préliminaires sur le chat, mon interlocutrice ne m'avait pas prescrit une tenue particulière pour cette rencontre.
Le matin du jour J, je me suis connectée sur le site ou nos échanges avaient lieu, pour avoir l'adresse exacte où me présenter et confirmer l'heure d'arrivée. J'étais déjà prête, billets des transports publics pris en ligne pour ma copine et moi.
Madame X m'a communiqué l'adresse complète et le nom sur la sonnette et m'a demandé si j'étais prête à partir.
S'en est suivi une ultérieure requête qui a fait monter encore d'un cran mon appréhension:
- "Maintenant enlève tous tes vêtements, tout ce que tu porte sur toi"
Silence de ma part, incapable de réagir à cet ordre.
Le rappel à l'ordre arrive presque tout de suite, ce que je lis sur l'écran me fait frissonner:
"Est-ce clair? Déshabille-toi complètement, culotte aussi, entièrement nue."
Elle ne paraît pas prendre en considération un refus de ma part, et continue ses instructions:
"Dès que tu es nue, tu vas prendre une photo de tes vêtements étalés au sol, ainsi que deux photos de ta culotte, la face devant bien étalée, et retournée pour montrer l'intérieur. J'attend."
Jusqu'à la je pensais être en mesure de surmonter mes inhibitions pour me lancer dans cette expérience totalement nouvelle. Je me croyais prête à partir à la découverte de l'inconnu, et là je suis figée, incapable de faire ce qu'elle dit.
Les minutes passent….je m'attend à être rappelée à l'ordre d'un moment à l'autre.
" je vois que tu n'es pas encore prête pour ta séance. On va donc l'annuler et tu viendra quand tu aura appris à suivre les instructions"
Le message est froid et détaché, comme si elle avait déjà perdu trop de temps avec moi. Je proteste que j'était prête à partir et je peux lui prouver avec les billets de transport déjà pris.
Mais elle ne s'intéresse guère à mes récriminations:
" tu reprendras les billets au moment venu. Je ne vais pas te dédier une séance si tu n'es pas en mesure de surmonter tes inhibitions. Demain tu vas revenir ici sur ce chat et je te ferai faire une série d'exercices jusqu'à ce que tu aies perdu toute pudeur. Suivant les résultats je déciderai si tu es prête pour une séance."
La communication s'arrête avant même que je puisse demander ce que je devrai faire. Ce sera une longue attente jusqu'au lendemain. Tourmentée par milles pensées sur ces "exercices" , regrettant déjà ne pas avoir suivi ses instructions....
Tout en essayant de me concentrer sur mes etudes , je suis restée toute la matinée en attente d'une notification de message de la part de Madame X.
Je commence a me demander si elle pourrait avoir décidé que je ne suis pas capable d'affronter une vraie séance, une simple curieuse qui n'oserait jamais se lancer dans une expérience pareille?
En fin d'après-midi j'essaye de me connecter en chat et au bout de quelques minutes je reçoit enfin un message:
"Il semble que tu n'es pas encore prête pour une véritable séance."
Etrangement, je suis plus soulagée que déçue. Avant même que j'ai le temps de répondre,je vois qu'elle est en train d'écrire:
"Vu que tu étudies tu sera habituée aux évaluations. Je vais donc vérifier ton niveau de motivation et d'aptitude et en conséquence décider si et quand programmer la séance.Veux-tu te soumettre à cette évaluation ou préfères- tu renoncer et en rester là?".
Apparemment poser des questions sur ce qu'elle entend par "évaluation " n'est pas prévu, mais cela se précise un peu quand-même:
-"pour correspondre à ce dont tu as besoin, cette séance contiendra aussi un examen de ta condition physique et de ton anatomie. Dès lors, il est nécessaire de s'assurer que tu as surmonté ta pudeur et que tu es prête à assumer tout ce qui aura lieu pendant la séance.
L'évaluation va donc porter sur ta capacité de surmonter tes inhibitions. Il faudra une heure environ et cela peut se faire quand tu es dans ta chambre avec ton portable ou tablet avec lequel tu peux te prendre en photo, dans une demi-heure."
Je ne trouve rien d'autre à dire à part que je serai prête dans une demi-heure
( j'aimerai bien demander prête.... pour faire quoi, mais ça ne me semble pas opportun.
L'évaluation
Trente minutes pendant lesquelles mon cerveau tourne frénétiquement à la recherche d'indices qui pourraient laisser deviner ce qui m'attend.
Mais il y en a peu, juste des détails qui ne font qu'ajouter de l'appréhension : dans ma chambre, en mesure de me prendre en photo entière…
Il ne me reste qu'attendre.
Avec l'appréhension qui augmente à chaque minute, je tourne en rond, me change deux fois, cherche partout le trépied pour l'iphone utilisé pour me faire des selfies à distance avec le retardateur.
Dés que je me connecte je vois qu'elle est déjà sur le chat.
Les lignes apparaissent déjà sur l'écran:
-" Dans ta chambre, prête, équipée comme requis?"
Je confirme immédiatement
-"Description de ta tenue?"
Les instructions se suivent rapidement:
"Entre-temps met-toi sur le lit, place l'écran de manière à pouvoir continuer à me lire et fait-toi une photo "
Je m'arrange tant bien que mal pour répondre pendant que je place l'iphone de manière à cadrer le lit. Je commence déjà à regretter ma tenue, que j'ai voulue complètement différente du jeans/tee-shirt que je porte toujours.
-" Puisque tu as admis que tu te masturbe souvent, le test d'aptitude va consister à t'exposer dans cette situation"
Une bouffée de chaleur me monte aux joues, l'adrénaline monte brusquement. Simuler une masturbation et le montrer est infiniment plus intime que tout ce que j'aurais pu imaginer.
-"Commence à faire quelques photos, tu me les montreras après"
Le miroir sur la porte de l'armoire me renvoie une image étrange de la situation, à genoux sur mon lit dans cette tenue qui paraît maintenant inutilement glamour.
-"Le jour de la séance tu seras continuellement sollicitée pour les exercices et les évaluations, c'est pourquoi il faut tester tes capacités dès maintenant. Au début de la séance, pour la prise de poids et mensurations il faudra te dévêtir et pour l'évaluation de ta forme physique tu sera sans vêtements presque tout le temps"
Ce rappel de ce qui m'attend ne fait qu'augmenter ma tension, je continue a me faire des photos qui ont l'air d'être tout sauf à mon avantage: la lumière crue du flash, le maquillage et la coiffure qui me ferait refuser dans n'importe quel casting….
J'en envoie quand même une, qui ne suscite aucun commentaire:
-"Continue et fait plusieurs photos, tout doit se voir."
Que veut-elle dire par "tout"? Tout mon corps, tout ce que je dois faire?
Aucune pause ne m'est concédée. Entre écrire , lire et essayer de faire des photos le moins ridicule possible, je viens de lui envoyer exactement celle que je voulais écarter; la jupe courte qui expose ma culotte..
Je tente d'y remédier en expliquant que je me suis trompée de photo en l'envoyant, ce qui suscite un commentaire:
-" Envoie tout sans perdre de temps à trier. De toute façon tu dois tout montrer."
Elle ajoute: " N'oublie pas que tu dois te masturber. Mets-toi en jeu, retrousse ta jupette, ouvre ta chemise, montre comment tu le fais puisque tu le fais tout le temps... "
Si son but est de me déstabiliser elle y réussit très bien.
Me mettre en jeu...c'est justement ce que je tente toujours d'éviter.
Sauf que là, je ne trouve plus en moi les ressources pour me défiler.
Aucune brillante répartie, aucune de mes réponses ironiques ne viennent m'aider, je me sens guidée comme sur un rail qui mène droit à l'acceptation.
Je déboutonne ma chemise face à l'objectif de mon iphone, avec la sensation de le faire sous son regard. Mes points faibles émergent, mes inhibitions remontent comme une marée.
Beaucoup de questions m'avaient été posées pendant les entretiens préliminaires au début, mes réponses ont probablement déterminé ce qui allait suivre pendant la séance.
L'aspect correction de mon attitude, évaluation de mon comportement et apprendre à surmonter mes inhibitions en faisait partie.
Dès la préparation déjà, Madame X à trouvé qu'il allait être nécessaire de me faire travailler sur mon acceptation de la nudité .
Pendant que je tente de faire des photos acceptables, ses paroles me tournent dans la tête: la nécessité de prévoir pour la séance des entraînements de déshabillage et rhabillage répétés, voire si opportun de me faire changer de tenue .
Elle avait même demandé que je lui donne les tailles de vêtements, inclus taille de sous- vêtements et pointure chaussures, ce que j'avais fait.
Ça y est, je viens d'envoyer quelques photos, en renonçant à la protection éphémère de ma chemise.
La chemise retirée, la jupe retroussée, je me dévoile devant une inconnue qui ne fait aucun commentaire, sauf me rappeler l'exercice imposé:
-"Continue, et montre comment tu te caresses"
Je n'ai d'autre choix que de m'exécuter ou de renoncer à avancer dans cette expérience. Obtempérer veut dire me tripoter le soutien-gorge et la culotte en espérant que je m'en sortirai comme ça…
J'envoie deux photos et je reste en attente, partagée entre l'espoir que ce soit suffisant et la certitude que ce ne le sera pas.
La confirmation de mes craintes ne tarde pas à arriver:
-" Il faut que tu décides: cette première évaluation sert à déterminer si tu es réellement prête et suffisamment motivée. Pour qu'une séance de correction de ton attitude et comportement ait une quelque efficacité il faudra que tu affrontes les exercices avec sérieux et humilité. La nudité et la perte d'intimité sont inévitables, ainsi que la disponibilité à te soumettre aux exercices et évaluations."
En fait, c'est justement ce que je n'arrive pas à faire, me décider.
-" il vaut mieux que tu renonce maintenant que faire le déplacement jusqu'ici pour une séance d'une journée pour laquelle tu n'es pas prête"
Elle semble m'avoir déjà classée comme une qui, au fond, n'est pas du tout sûre de vouloir affronter une expérience pareille. Je saisis le tablet et j'écris quelques lignes en essayant d'expliquer mon hésitation entre vouloir essayer et envie de renoncer, et la réponse est tranchante:
-" Choisis. Ou tu renonce simplement, ou tu affrontes ton évaluation. Tu sais ce que tu dois faire, et pour passer l'évaluation ça doit être fait tout de suite, sans pudeur. " Elle ajoute:" il semble que je doive vraiment tout t'expliquer: pour compléter le test, tu vas te toucher, enlever la jupe, toucher tes sous-vêtements de manière explicite , les mains sur tes seins, par-dessus et dans ta culotte, retirer ton soutien gorge et culotte et te toucher complètement nue. Si c'est suffisamment clair maintenant, vas-y et n'oublie pas de prendre quelques photos."
Lire cela a un effet radical sur moi, je passe d'une complète incertitude a une volonté d'en finir au plus vite avec ce test. Je me lance dans une série de poses où je perds dignité et vêtements. Les mains explicitement au contact de mes parties intimes, les sous-vêtements qui me protègent de moins en moins, jusqu'à ce que je n'aurai jamais pensé oser faire, une nudité désordonnée et improvisée.
Il ne me reste plus qu'à lui envoyer quelques photos choisies à toute vitesse sans même pouvoir vraiment contrôler ce que je lui montre.
La seule confirmation de réussite de mon test d'aptitude est un courriel avec deux pages de directives et de cases à cocher à imprimer, remplir et lui apporter le jour de la séance, étant précisé que la signature pour le consentement se fera devant elle.
Il ne reste plus qu'attendre la convocation avec la date, et surtout en parler avec ma copine dont la présence est indispensable.
La séance
Au début de ce récit j'avais oublié de parler de cette fameuse lettre de consentement. Heureusement je n'avais par contre pas oublié d'imprimer les deux pages et de les prendre avec moi.
Ce consentement semble être important, vu que c'est la première chose que Madame X me demande.
"Baisse ton pantalon et lis la page a haute-voix"
Je reste un instant figée debout devant la table. Je suis maintenant confrontée brusquement à la réalité de cette séance. Mon jeans est déjà déboutonné, il ne me reste plus qu'à ouvrir la fermeture.
Le baisser sur mes cuisses va me plonger dans une condition totalement nouvelle.
"Lis le texte de la première page. A voix haute."
Il m'est impossible d'avoir une voix normale, mais j'arrive tant bien que mal à lire cette page.
J'en oublie complètement la présence de F, restée un peu en retrait quelque part a côté de moi.
"Approche-toi et pose la feuille sur la table".
Deux pas en avant entravée par mon pantalon baissé, et je suis à nouveau en attente d'une suite de moins en moins prévisible.
"Baisse ton pantalon et lis la page à haute-voix"
Je reste un instant figée debout devant la table. Je suis maintenant confrontée brusquement à la réalité de cette séance. Mon jeans est déjà déboutonné, il ne me reste plus qu'à ouvrir la fermeture éclair. Le baisser sur mes cuisses va me plonger dans une condition totalement nouvelle.
"Lis le texte de la première page. À voix haute."
Il m'est impossible d'avoir une voix normale, mais j'arrive tant bien que mal à lire cette page.
J'en oublie complètement la présence de F., restée un peu en retrait quelque part à côté de moi.
"Approche-toi et pose la feuille sur la table. »
Deux pas en avant entravée par mon pantalon baissé, et je suis à nouveau en attente d'une suite de moins en moins prévisible.
Madame X semble satisfaite de ma lecture malgré ma voix incertaine et enchaîne d'un ton plus accommodant:
"Maintenant que tu as bien lu, tu peux signer la première page. Coudes bien appuyés sur la table. Signe ici en bas de la page, et reste comme cela."
Je m'efforce de maintenir cette position plus embarrassante que inconfortable, tout en essayant de voir ce qui se passe derrière moi.
J'ai l'impression que l'attention n'est plus seulement sur moi, comme si la tentative de F. de s'effacer contre la paroi au fond de la pièce était en train d'échouer.
Au lieu de continuer à s'occuper de Anna, qui reste stoïquement dans son inconfortable position, voilà que cette femme a l’aspect menaçant vient vers moi.
" Ta fiche n'a pas été complètement remplie: il faut y remédier maintenant. "
Elle me regarde comme si elle jaugeait ma taille et il ne me vient rien d'autre à dire que je ne savais pas qu'il fallait noter tout ces renseignements sur la fiche.
"Cela veut dire qu'il faut que je te mesure le tour de taille, tour de poitrine et de hanche. Et prendre ton poids sans tes vêtements "
Je vois Anna qui tourne la tête vers moi pour voir ma réaction.
Je ne sais pas si elle le voit sur mon visage, mais je me sens comme coincée contre un mur, sans aucune échappatoire.
Pour une simple omission de quelques données sur la fiche, je me trouve maintenant devant la perspective d'être mesurée de la tête aux pieds, et pire encore mise sur une pèse-personnes. ( que j'ai remarquée en entrant, près de la table).
"Lis le texte de la première page. À voix haute."
Il m'est impossible d'avoir une voix normale, mais j'arrive tant bien que mal à lire cette page.
J'en oublie complètement la présence de F., restée un peu en retrait quelque part à côté de moi.
"Approche-toi et pose la feuille sur la table. »
Deux pas en avant entravée par mon pantalon baissé, et je suis à nouveau en attente d'une suite de moins en moins prévisible.
Madame X semble satisfaite de ma lecture malgré ma voix incertaine et enchaîne d'un ton plus accommodant:
"Maintenant que tu as bien lu, tu peux signer la première page. Coudes bien appuyés sur la table. Signe ici en bas de la page, et reste comme cela."
Je m'efforce de maintenir cette position plus embarrassante que inconfortable, tout en essayant de voir ce qui se passe derrière moi.
J'ai l'impression que l'attention n'est plus seulement sur moi, comme si la tentative de F. de s'effacer contre la paroi au fond de la pièce était en train d'échouer.
Fanny:
" Ta fiche n'a pas été complètement remplie: il faut y remédier maintenant. "
Elle me regarde comme si elle jaugeait ma taille et il ne me vient rien d'autre à dire que je ne savais pas qu'il fallait noter tout ces renseignements sur la fiche.
"Cela veut dire qu'il faut que je te mesure le tour de taille, tour de poitrine et de hanche. Et prendre ton poids sans tes vêtements "
Je vois Anna qui tourne la tête vers moi pour voir ma réaction.
Je ne sais pas si elle le voit sur mon visage, mais je me sens comme coincée contre un mur, sans aucune échappatoire.
Pour une simple omission de quelques données sur la fiche, je me trouve maintenant devant la perspective d'être mesurée de la tête aux pieds, et pire encore mise sur une pèse-personnes. ( que j'ai remarquée en entrant, près de la table).
Je n'ai même pas le temps de réfléchir que mon pull est déjà soulevé.
Elle ne me laisse même pas la possibilité de me déshabiller moi-même, ses gestes décidés le font rapidement, comme une routine inexorable.
Le pull est déjà passé par-dessus ma tête, elle s'affaire maintenant à défaire ma ceinture et ouvrir mon pantalon. En quelques minutes je passe de l'état d'accompagnatrice à celui de stagiaire à qui tout peut arriver, mes certitudes tombent avec mes vêtements.
Ou vas-t'elle s'arrêter? Vais-je me retrouver nue avant même que la séance d'Anna commence?
Dégrafé d'un geste, mon soutien-gorge se relâche d'un coup.Je tente de le retenir, mais rien n'y fait et il ne me reste qu'à me redresser dans une tentative de me recomposer une attitude debout face à elle, seins nus.
Fanny, telle que je la connais, ne va pas tarder à réagir. Elle va se reprendre, s'insurger.
Je parviens à regarder par dessus mon épaule juste à temps pour voir Madame X abandonner
Fanny, dévêtue et presque résignée, pour venir rapidement vers moi.
Je la vois saisir un mètre de couturier sur la table juste sous mon nez, j'imagine pour procéder elle-même aux mensurations de Fanny qui faisaient défaut dans son dossier .
Je garde la tête basse en essayant de m'effacer pendant qu'elle tourne autour de moi.
Mais cela ne suffit pas. Ma culotte est résolument remontée, tirée, puis baissée sous mes fesses, et encore plus bas.
Aucun retour en arrière n'est maintenant possible.Nous sommes, Fanny et moi, engagées dans l'engrenage de cette séance qui s'avérera longue et intense.
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-Ce matin, pendant qu’il pleut en plein mois de Juin, je me pose la question: continuer ce récit? Le laisser comme une symphonie inachevée de Beethoven? Commencer un nouveau récit sur d’autres expériences? ….
-En ce premier mois de 2025, par une temperature dehors de -3° malgré la belle journée de soleil les arbres n’arrivent pas à se défaire de leur manteau de givre. Je n'écrirai pas une suite à ce récit. les histoires inachevées sont un peu comme les tableaux abstraits. Libre cours à l’imagination.
Très belle histoire, bien écrite et illustrée. On attend la suite de cet examen !
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